Fragments d'hébétude

Un vent à décorner les boeufs s'engouffrait entre les tôles disjointes du Constellation 4CCX
dont la  destination encore indéterminée dépendait essentiellement du coefficient d'alcoolisation
du commandant en second Arthur Citron , 45 ans d'âge.La commandante Putride Bigchick de
cinq ans son ainée avait en effet dû garder le lit en raison d'une crise de priapisme clitoridien aiguë
(consécutive à la pose d'un lapin) qui la gênait dans ses mouvements et dans les manoeuvres
d'atterrissage.(en bref elle avait le feu au c...)
Ce soir, Citron était en forme.Il finissait son quatrième litres de côte de Provence tiédi lorsqu'une
des passagères vint l'aborder à la table privé du bar de l'aéroport secondaire de Jouebtown .
-Mr Citron s'enquit-elle le fixant de son regard bleu troublant.
-Mamamademoiselle fit-il se levant brutalement en saluant l'inconnue d'une inclinaison raide de sa
grosse tête coiffée de la casquette réglementaire jaune et verte.
On dirait un gros canari prêt à passer à la broche songea l'inconnue en promenant nonchalamment
ses yeux d'une limpidité azurée sur l'uniforme débraillé et taché du pauvre homme qui tentait de
garder une contenance officielle.
-Que puis-je pour vous être agréable ? s'enquit-il en butant sur les mots et dans les pieds de sa
chaise qui s'était coincée sous la table.
-Je suis la femme de monsieur Dyne le riche inventeur de la dynamo (non c'est Gramme).
Vous pourrez  m'appelez Véronica lorsque nous aurons fait plus ample connaissance devant un verre
de brandy et que vous m'aurez fait le plaisir d'accepter la fructueuse proposition criminelle qui va suivre.
Eberlué Arthur Citron se demanda si ses oreilles fonctionnaient correctement et si sa capacité à encaisser
les degrés du rosé bouilli n'avait pas diminué depuis sa dernière virée.
Reculant un siège pour prendre place face à lui ,Véronica Dyne entrouvrit légèrement son corsage sur le
devant de sa poitrine charnue offrant en partie à la vue du commandant tétanisé dans son pantalon
la contemplation de ses deux quarts de globes rosés.
Purée pensa t-il me voila bien monté je suis dans le même état que cette surexcitée de Bigchick.
Comme un cric en pleine action l'objet du délit se mit à pousser verticalement le plateau de la table
qui finit par en devenir bancale.Gêné, Arthur posa le coude en appuyant fortement sur sa gauche
pour stopper un début d'oscillation qui faisait pencher le liquide se son verre sur la droite.Le gland
compressé commençait à ployer sous la charge et Arthur s'inquiétait de plus en plus pour l'intégrité
de sa verge lorsqu'il aperçut la serveuse prête à déposer une carafe d'un bon kilo accompagnant
l'anisette commandée par Véronica Dyne.Mince se dit-il mon andouille va finir par éclater sous cette
charge inopinée.Reculant discrètement sa chaise il parvint in extremis à dégager son pénis dont le
bout était au supplice.Son visage cramoisi s'éclaira d'un sourire benêt et Véronica le lui rendit complice.
La table qui avait retrouvé sa stabilité originelle avait néanmoins causé le décès d'une malheureuse
mouche tsé tsé judicieusement placée sous le pied levé qui venait de retomber.Arthur respirait le
parfum captivant de la dame en blanc tandis que son outil oscillait dans ses proportions en fonction
des centimètres carrés de peau découverte par la perverse qui jouissait du spectacle en connaisseuse.
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Mais que veut donc Véronica Dyne à ce malheureux Arthur Citron?
Et Arthur pourra t-il uriner de nouveau après le poids d'un tel fardeau ?
Et la commandante Bigchick trouvera t-elle assez de glace pilée pour refroidir
sa turgescente excroissance et accessoirement son whisky soda?
Vous le saurez (ou pas) en lisant la suite des aventures d'Arthur Citron
dans: Lily Cuby trouve un Citron dans sa compote de melon.