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Fragments d'hébétude

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Googles Airlines
--> I comme Icare ou Isadora Duncan ou grec etc...
Un beau jour c'est certain j'irai à Buenos Aires.Par avion...By plane..Argentina airlines : muchachas et
muchachos par les hublots vous pouvez apercevoir la pampa et ses gauchos.Et puis les toits des
haciendas séparées par des centaines d'hectares aux mains de riches exploitants exploiteurs négriers
égrillards.Je sais...ou pas...
Descendue de mon jet public je filerai tout droit au bar de mon hôtel cinq étoiles dans le quartier de
Recoleta.Probablement le Four Seasons à quelques pas du musée d'art Hispano-Américain.On m'y
servira un Tropical Sunset bien frappé ,secoué par un jeune barman qui me fera les yeux doux en me
jetant des regards complices tout en versant mon breuvage dans une coupe cristalline et évasée.Jouant les
divas, je poserai mon cul en amazone sur un tabouret de bar gigantesque qui dévoilera aux mâles ébahis
mes cuisses de princesse nues et bronzées aux uvb naturels de ma région d'adoption...On viendra me
faire la conversation....
-Vous prendrez bien un autre verre ? Par pitié ne refusez pas vous me briseriez le coeur...
me direz un vieil américain à la Pierce Brosnan me faisant le baisemain son chapeau de paille à la main.
Et moi qui répondrais :
-Mais avec joie cher inconnu , un infarctus à votre âge pourrait être fatal et je ne voudrais pas priver une
charmante épouse d'un mari si dévoué...
Il partirait vexé ...ou bredouillerait une excuse quelconque que je n'écouterai pas.Je le suivrais des yeux
son dos courbé sous son chapeau de paille accostant déjà une autre fille...quelques tables plus loin.
Je réglerais alors ma note au barman qui me glisserait sa carte de visite pliée en deux à l'intérieur d'un
billet de cinq pesos qu'il me rendrait en échange de mon billet de dix.Je lui demanderais un plan de la
ville en le remerciant d'un sourire ravageur et je quitterais l'hôtel légèrement vaporeuse sous les effets
du rhum Bacardi de mes deux apéros matinaux.
A l'aide de mon plan bien détaillé je ferais le tour des terrains de foot féminins à la recherche des filles
du film documentaire de 2004 : Lesbianas de Buenos Aires.Un peu hasardeux comme méthode... je
sais....Mais bon, je finirais par tomber sur une butch à qui j'aurais tapé dans l'oeil au détour d'une "calle
ardiente" rutilante sous le soleil plantureux de l'hémisphère sud en plein hiver du nord.
Heureuse de partager sa culture et sa langue maternelle elle m'entrainerait dans tous les endroits à la
mode et nous ferions les boutiques pour me dévêtir du traditionnel poncho en poils de lama qui me
donneraient des démangeaisons insupportables autour du cou et sous les bras.Et elle voudrait me faire
tatouer son prénom doux et chantant Agustina sous le sein gauche au plus près du coeur.
Et j'aimerais cette fille hispanique et cuivrée...l'espace d'une rencontre...ou d'un rêve éveillé...
Le soir venu nous irions prendre un verre au Batch Bar tout près de mon hôtel où nous aurions fait
auparavant une halte symbolique par nous dévoiler mutuellement nos secrets les mieux cachés et les plus
doux.Après trois verres de Ketango je commencerais à être pompette et nous continuerions nos
déambulations nocturnes d'un pas mal assuré vers la boîte lesbiana la plus proche le Marlene discoteca.
Là ,entourée de toutes ces filles de tous les parfums et de toutes les couleurs j'aurais le coeur dans les
nuages et peut-être la tête dans des toilettes douteuses à vomir à pleine bouche un alcool de bonne
qualité au goût de citron vert.Je danserais ,un tango argentin bien sur, passant de bras en bras et de lèvres
en lèvres sous le regard protecteur de mon ange exterminateur de termites son métier dans le civil.Nous
ferions la fermeture de la boîte avec quelques habituées.Et Agustina voudrait que je passe la nuit chez
elle.Et moi complétement saoule je la suivrais au hasard de ruelles inconnues et malsaines.Mettant les
pieds dans un bidonville de la périphérie, je me coucherais alors tout habillée sur un matelas crasseux et
troué d'une piaule au plafond en tôle ondulé et aux murs blanchis de chaux à la va-vite...Et nous ferions
l'amour pendant des heures dans un endroit où je n'aurais jamais mis les pieds même en rêve dans mes
cauchemars les plus abjects et mes cuites les plus carabinées...et juste avant de jouir pour la sixième fois ,
je me dirais que vraiment non, définitivement non , l'argent ne fait pas le bonheur....et puis je fermerais
enfin le clapet de mon pc portable pour mettre un terme à toutes mes balivernes googleliennes.Adieu et :
Don't cry for me Argentina.

http://www.youtube.com/watch?v=5Difq1ToeQA

Ecrit par jessicablandy, le Dimanche 31 Juillet 2011, 11:51 dans la rubrique .
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